Réunion des ministres européens du commerce à Marseille
Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, les ministres européens du commerce se sont réunis à Marseille dimanche 13 et lundi 14 février.
La refondation du partenariat entre l’UE et l’Afrique
Dans la perspective du sommet entre l’UE et l’UA, les discussions des ministres du commerce lundi matin ont souligné la nécessité de mettre en œuvre une stratégie visant à intensifier les échanges commerciaux et d’investissement entre l’Union européenne et l’Afrique. Les Etats membres partagent l’analyse qu’un tel renforcement des chaînes de valeurs entre les deux continents permettra d’améliorer la résilience des économies africaines et européennes, et d’avancer concrètement en faveur de la transition écologique et du développement durable sur les deux continents.
Les ministres ont ainsi invité la Commission à mobiliser tous les outils à sa disposition pour accélérer cet approfondissement et notamment :
- l’appui à l’intégration économique continentale africaine via un soutien technique à la zone de libre-échange continentale africaine, dans la perspective d’un accord de continent à continent à terme ;
- l’approfondissement de nos accords économiques régionaux ou bilatéraux en matière de commerce et d’investissement, qui permettent aux entreprises africaines de s’intégrer dans les chaines de valeurs mondiales et d’y trouver des facteurs de croissance et de créations d’emploi ;
- l’utilisation des synergies entre l’initiative « Global Gateway », dont la Commission a annoncé la semaine dernière que plus de 150 milliards d’euros viendraient soutenir les investissements en Afrique, et nos partenariats commerciaux et d’investissement qui renforcent le cadre pour la mise en œuvre de ces projets et contribuent à l’amélioration du climat des affaires ;
- le développement de coopérations sectorielles spécifiques en vue de créer ou de développer des chaines de valeur euro-africaines contribuant à la résilience des économies des deux continents ;
- un engagement mutuel à placer ces coopérations dans le cadre des principes fondamentaux du développement durable, de la transparence et de la participation des sociétés civiles.